Affluence dans les centres de contrôle technique des véhicules à Kinshasa après le renforcement du contrôle policier

Depuis mercredi 19 novembre, la police de Kinshasa a intensifié la vérification des documents de contrôle technique des véhicules. Cette mesure a entraîné une forte affluence des automobilistes vers les centres agréés, où ils cherchent à se mettre en conformité. Mais sur le terrain, dans certains centres, les usagers doivent faire face à de longues heures d’attente, dues à des problèmes techniques et à la faible capacité d’accueil des installations, a constaté jeudi 20 novembre, le reporter de Radio Okapi.

Au centre de contrôle technique de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), situé dans la commune de Limete, les véhicules sont alignés selon leur ordre d’arrivée. Ce jeudi avant-midi, on pouvait observer une majorité de véhicules personnels, comparés aux transports en commun.

Des chauffeurs assis sur des chaises, visiblement épuisés, attendaient leur tour. Certains affichaient leur impatience à travers des gestes nerveux ou des visages marqués par la fatigue. En cause : la lenteur du traitement, que plusieurs usagers attribuent à des coupures d’électricité.

« Cette situation est exaspérante », confie Yannick Bongumba, l’un des automobilistes rencontrés sur place.

Des équipes sous pression

Face à cette affluence, les équipes du centre de l’INPP travaillent sous pression pour tenter de répondre à la demande. Mais selon Aaron Miziamo, sous-directeur du centre, la capacité d’accueil limitée reste un frein majeur à la fluidité du processus.

« Nous faisons de notre mieux, mais nos installations ne permettent pas de traiter rapidement tous les requérants », explique-t-il.

Sur place, plusieurs usagers plaident pour une accélération de l’opération. Certains suggèrent l’ouverture de nouveaux centres ou le renforcement des équipes techniques pour faire face à la demande croissante.

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