Enfantsnonscolarisés
La mission mixte humanitaire Monuc-UNICEF-UNFPA, déplore la lenteur observée dans le processus de réunification familiale des enfants expulsés d’Angola qui ne sont pas accompagnés de leurs parents. Selon cette mission, de Janvier 2009 à Janvier 2010, seuls 10 enfants sur 410 identifiés ont été réunifiés avec leurs familles, rapporte radiookapi.net
La Croix-Rouge de Kamako, en territoire de Tshikapa, fustige l’insuffisance du nombre des animateurs et des leaders communautaires utiles pour œuvrer dans la réunification de ces enfants avec leurs familles. Seules quarante personnes ont été formées pour les cinq sites identifiés, selon la Croix-Rouge. Ce nombre demeure de loin inférieur à celui nécessaire pour la couverture de toutes les localités où sont éparpillées les enfants expulsés d’Angola qui sont encore séparés de leurs familles. Autre défi qui rend difficile cette réunification des enfants avec leurs familles: l’insuffisance des média dans la cité de Kamako et ses environs. Pour pallier à cette difficulté, les humanitaires suggèrent l’affichage des noms des familles concernées à travers toutes les grandes cités du Kasaï Occidental et l’appui des médias locaux en matériel de sensibilisation. La mission mixte humanitaire des Nations unies a également sollicité l’implication de la Croix-Rouge. Cette implication s’explique par le fait que certains parents sont restés en Angola alors que leurs enfants en sont exclus et vice-versa. A ce jour, 80% des enfants non accompagnés des parents et expulsés d’Angola vivent dans des familles d’accueil de Kamako et des localités environnantes. Ces enfants sont souvent victimes des plusieurs formes de discrimination, selon des nombreux témoignages.
