Les agents de la Minière de Bakwanga (Miba) sont en colère. Dans une correspondance datée du 21 février et adressée à la haute direction de cette entreprise mixte, ils réclament deux mois d’arriérés de salaire minima (janvier et février), et leur ultimatum va jusqu’au 28 février.
Ça chauffe donc au sein de la Miba. Le président administrateur délégué de la société n’a plus que deux jours devant lui, samedi et dimanche, pour répondre positivement à la revendication du personnel. Celui-ci promet d’organiser un sit in permanent devant le siège de l’entreprise à partir du lundi 1e mars, si les deux mois de salaire minima ne sont pas libérés dans le délai. Le salaire minima est autrement appelé «Aide sociale».
Dans leur correspondance, les travailleurs de la Miba demandent à leur employeur de prendre déjà toutes les dispositions afin d’assurer d’une autre manière, le service minimum, notamment pour le gardiennage des chantiers.
Jeudi, le gouvernement de province a réuni les délégués syndicaux de la Miba et le représentant de l’employeur et a demandé aux deux parties de se concerter pour une solution privilégiant l’intérêt social.
Mais du côté de la haute direction de la Miba, on dit attendre l’issue des rencontres avec le Premier ministre pour se prononcer. Ces rencontres pourraient commencer vendredi après-midi à Kinshasa.