Equateur: la déperdition scolaire inquiète

Les responsables et encadreurs des espaces communautaires d’éveil, initiés par l’Unicef, ont déploré, mardi 25 mai à Mbandaka, la déperdition scolaire enregistrée dans les grandes villes de l’Equateur; à l’approche de la fin de l’année scolaire.

Sur plus de 4 000 inscrits à la rentrée scolaire, plus de 1000 enfants ne fréquentent plus ces espaces, qui encadrent des enfants en âge préscolaire.

Cette situation concerne les villes et cités suivantes:

  • Mbandaka,
  • Gemena,
  • Lisala,
  • Boende et
  • Bikoro.

Le constat a été fait, mardi, au cours d’une réunion préparatoire de la fin de l’année scolaire 2009–2010.

Le chargé de l’éducation au bureau de l’Unicef/Equateur, Léon Kalolo, précise:

«Au début de l’année, à Mbandaka particulièrement, nous avions a enregistré 2388 enfants. A la fin du mois d’avril, on a retrouvé 2016 enfants dans les espaces communautaires, soit 372 enfants gardés par leur parents.»

Sur les 1271 enfants inscrits dans ces structures à Gemena, il n’en reste que 867, selon la même source. Ce qui veut dire que  404 enfants sont retenus par leurs parents.

Léon Kalolo explique:

«La raison fondamentale pour Mandaka et Gemena, c’est l’arrivée des Enyele (NDLR: la rébellion du Mouvement de libération indépendante et des alliés, MLIA). Et cette arrivée des Enyele a des effets sur Bikoro.»

La situation étant redevenue calme maintenant, selon lui, les parents doivent se dépasser pour envoyer leurs enfants aux études; dans la mesure où d’autres enfants évoluent normalement dans ces espaces communautaires.