Amani leo: les FDLR changent de mode d’action et frappent encore


Des combattants FDLR (Archives)

Pillages, assassinats, attaques des véhicules de particuliers et incursions dans les villages sont devenus récurrents dans les territoires de Rusthuru et de Beni, au Nord-Kivu. Selon le porte-parole des opérations Amani Leo, cette insécurité permanente dans la région est entretenue par des combattants rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dispersés suite aux actions des FARDC et qui, pour ce faire, ont changé de mode d’action.

A Rutshuru, ces combattants se livrent à des actes terroristes, souligne le major Sylvain Ekenge.

L’officier explique:

«Ils ont reçu un coup, ils veulent parler d’eux, ils n’ont plus des moyens de survie, ils n’ont plus d’armes et de munitions. Ils attaquent nos positions, et quand ils attaquent, ils sont au nombre de deux, trois, quatre ou cinq tout au plus.»

Toutefois, le major Sylvain Ekenge indique que des dispositions ont été prises, notamment pour Beni, pour que ce qui est survenu à Nyaleke ne puisse se reproduire.

«On a déjà déployé des unités pour prévenir les attaques du type Nyaleke. Nous sommes là pour protéger la population et ses biens,» a souligné le porte-parole d’Amani leo au Nord-Kivu.