Les syndicats des enseignants rejettent certaines dispositions du projet de loi sur l’enseignement national

Dans un point de presse tenu le jeudi 6 janvier à Kinshasa, la synergie des syndicats des enseignants de la RDC, a rejeté certains articles du projet de loi portant organisation et fonctionnement de l’enseignement national. Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale et du Sénat, la confédération syndicale le qualifie de «piège pour le système éducatif congolais.»

 

Le président du Syndicat des enseignants catholiques (Synecat),  Jean Bosco Puna, a expliqué que l’Etat n’avait pas de moyens pour former de nouveaux enseignants ou construire de nouveaux bâtiments. 

«Il faut donc absolument qu’on maintienne la durée de l’école primaire et celle de l’école secondaire à six ans,» a-t-il indiqué.

Les syndicalistes affirment que le projet de loi reste évasif sur la question de la gratuité de l’enseignement. 

Cette gratuité se résume, selon eux, en la prise en charge des salaires des enseignants, des bureaux gestionnaires, la prise en charge des frais de fonctionnement par l’Etat. 

Mais, poursuit Jean Bosco Puna, certaines dispositions du projet de loi reviennent sur la prise en charge de l’éducation par les parents.