Katanga: 48 heures après son dernier séjour, Moïse Katumbi à Kalemie pour lutter contre le crime organisé

Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.

Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.

Le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, est revenu à Kalemie, samedi 1er octobre, quarante-huit heures après son dernier séjour dans la ville. Comme lors de sa dernière visite, Moïse Katumbi a affirmé être venu pour mettre en œuvre des stratégies pour démanteler le réseau des bandits armés.

La population de Kalemie avait demandé à Moïse Katumbi, endéans 48 heures, le remplacement des autorités militaires de la région et notamment le retour du colonel Lungeni Izumbu alias Igwe.

Le colonel Lungeni Izumbu dirigeait la 61 ème brigade d’infanterie il y a une année. A la suite d’un conflit avec d’autres autorités militaires de la région, il avait été muté.

Devant une foule nombreuse et des hommes de troupes, le commandant second de la 6e Région militaire, le colonel Nyembo, l’a installé comme commandant de 61 ème brigade d’infanterie.

Le gouverneur de la province a salué «le bon comportement de cet officier» qui revient sur insistance de la population.

«S’il était un mauvais militaire, alliez-vous réclamer son retour ?,» a-t-il demandé à la foule avant d’ajouter:

«J’ai toujours dit: le bon soldat, le bon policier, le bon gouverneur, le bon politicien est celui qui est proche de la population.»

Moïse Katumbi a ensuite présidé le conseil de sécurité pour mettre en place des stratégies afin de sécuriser le district du Tanganika.

Le lundi 26 septembre, le coordonnateur de la société civile du Tanganyika (Socitang), Ghislain Kabamba, a demandé aux autorités du pays de sécuriser la population de Kalemie et ses  biens.

Il s’était exprimé à la suite du braquage de la succursale de la Trust Merchant Bank (TMB) de Kalemie.

Cette attaque avait fait deux morts et une dizaine de blessés.

Mercredi 28 septembre, la population de Kalemie a observé «une journée morte», à la suite d’un mot d’ordre lancé par la société civile locale pour protester contre le regain d’insécurité dans la ville. Presque toutes les activités ont été paralysées.

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