Elections-RDC: des chefs d’Etat africains favorables à un recomptage des voix, selon Vital Kamerhe

Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John BompengoVital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Certains chefs d’Etat africains sont «plus que favorables» pour le recomptage des voix des élections présidentielle et législatives en RDC, a déclaré Vital Kamerhe, à son retour, mardi 31 janvier,  d’Addis Abeba, en Ethiopie, où il a conduit une délégation de l’opposition congolaise au sommet de l’Union africaine (UA). Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a affirmé avoir rencontré plus de quinze chefs d’Etat africains à qui il dit avoir remis un mémorandum demandant ce recomptage des voix. 

Accompagné d’une demi dizaine d’autres membres de l’opposition dont Félix Tshisekedi, fils du président de l’UDPS, et Martin Fayulu leader du parti Ecide, Vital Kamerhe précise avoir rencontré ces chefs d’Etat un à un et en privé: 

«Nous ne sommes pas allés avec la prétention de siéger. Nous ne sommes pas de perturbateurs. Nous savons lire le droit international et à quel niveau s’arrêtent nos prérogatives. Mais (…) en tant qu’ancien candidat président de la République, je pouvais me permettre (…) de rencontrer un certain nombre des chefs d’Etat, les sensibiliser sur la situation d’un grand pays d’Afrique, avec neuf voisins, pour qu’ils ne viennent pas courir après les événements

 

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Le recomptage des voix est réclamée par une frange de l’opposition congolaise, qui considère que le double scrutin du 28 novembre avait été entaché de beaucoup d’irrégularités.

Elle refuse d’admettre les résultats de la présidentielle tels qu’annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 9 décembre, et confirmés par la Cour suprême de justice (CSJ). 

Ces résultats ont consacré la réélection du sortant Joseph Kabila arrivé en tête avec 48,95% devant l’opposant Etienne Tshisekedi (32,33%). Mais ce dernier, qui se considère comme le gagnant de cette élection, a «prêté serment» à son domicile de Limete, le vendredi 23 décembre 2011.

Des voix s’élèvent ainsi pour appeler à un dialogue inclusif pour juguler les tensions post-électorales et assurer le respect des principes démocratiques dans la poursuite du processus électoral en République démocratique du Congo. Le dernier appel en date est celui du secrétaire général de la Francophonie, le Sénégalais, Abdou Diouf.

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