La société civile de la province du Nord-Kivu a invité, le week-end dernier, le gouvernement de la République à améliorer les conditions sécuritaires dans cette partie de la RDC. Elle invoque des cas des conflits intermittents entre les agriculteurs et les éleveurs. Selon elle, ces conflits provoquent la mort de nombreuses personnes et l’incendie de plusieurs cases dans le territoire de Masisi.
Les mêmes sources affirment que le territoire de Nyiragongo n’est pas épargné par ce climat d’insécurité qui a coûté la vie au chef du groupement de Kibati, la semaine dernière.
Dans les territoires de Rutshuru, Lubero et Walikale, beaucoup de villages sont vidés de leur population à cause de l’insécurité causée par la traque des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
De son côté, le gouvernement provincial du Nord-Kivu estime qu’au lieu de dénoncer, la société civile de la province devrait plutôt sensibiliser les populations impliquées dans les réseaux des semeurs d’insécurité.
«Si vous voulez être sécurisés, commencez la sécurité chez vous. Le rôle de la société civile n’est pas seulement de dénoncer », a déclaré le ministre provincial du Nord-Kivu de l’Intérieur, Valérien Mbalutswirandi.
La semaine passée déjà, la société civile du territoire de Lubero avait demandé au gouvernement provincial du Nord-Kivu d’améliorer les conditions sécuritaires dans cette province.
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