Kinshasa: les autorités et l’ACCO divisés sur les prix des transports en commun

Boulevard du 30 juin à Kinshasa, décembre 2010.Boulevard du 30 juin à Kinshasa, décembre 2010.

Boulevard du 30 juin à Kinshasa, décembre 2010.

Le climat est délétère entre l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) et le ministère provincial de Kinshasa des Finances et Economie. A la base, l’ACCO dénonce le non réajustement du prix des transports en commun dans la capital, alors que le prix à la pompe continue de grimper.

Selon cette association, le taux d’augmentation du carburant a dépassé le seuil de 10%. Le litre d’essence est passé de 1100 FC à 1220 FC (1,3USD). Ce qui devrait entrainer la variation des tarifs des transports en commun.

Le trésorier provincial de l’ACCO, Aimé Manongo, a déclaré:

«Nous souhaitons que les prix soient revus à la hausse. Nous souhaitons aussi que le ministre provincial des Finances et l’Economie convoque une réunion pour qu’ensemble nous puissions traiter ce problème là, séance tenante, de manière à ce que chaque membre de la commission y sorte avec une idée complete.»

Pour exprimer leur ras-le-bol, les chauffeurs kinois menacent même de débrayer si rien n’est fait dans les jours qui suivent.

Le ministère provincial des Finances et Economie soutient, pour sa part, que le taux d’augmentation de prix du carburant est encore inférieur à 10%. Pour lui, il n’est donc pas question de revoir le tarif des transports en commun.

Les derrières augmentations des tarifs des transports en commun, encore en vigueur, remontent au mois de novembre 2010.

Depuis lors, le prix du carburant ne fait que prendre de l’ascenseur. Du mois de juillet 2011 jusqu’au mois de mars courant, le prix du litre à la pompe a été revu à la hausse au moins quatre fois.

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