Matata Ponyo : «Les prix intérieurs sont relativement stables» en RDC

Défendant le bilan de sa première année à la tête du gouvernement, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a évoqué des résultats globalement positifs. Il a notamment évoqué les prix intérieurs relativement stables en RDC, le règlement de la situation à l’Est du pays ainsi que les actions initiées par son gouvernement sur le plan social pour améliorer les conditions de vie de la population. Augustin Matata Ponyo était l’invité de Parole aux auditeurs mardi 7 mai sur Radio Okapi.

Du point de vue politique, le Premier ministre a affirmé que «la résolution de la situation de guerre à l’Est du pays constitue une avancée significative qu’il faut mettre au crédit du gouvernement».

Sur le plan social, Matata Ponyo estime que «les retombées de la bonne gouvernance se remarquent par l’acquisition de moyens de transport et le financement de l’agriculture» qui, selon lui, va permettre aux Congolais d’améliorer leur alimentation.

Il estime en outre que les problèmes de santé vont être résolus notamment grâce au financement de l’acquisition des équipements et la réhabilitation progressive des hôpitaux et des centres de santé.

Matata Ponyo annonce par ailleurs que son gouvernement est engagé dans une «grande action dans le cadre scolaire qui consiste à réhabiliter plus ou moins 1 000 écoles d’ici 2014». Il s’agit, selon lui, d’un signal fort en faveur du social des Congolais.

Par ailleurs, le Premier ministre a reconnu que beaucoup de défis doivent encore être relevés, citant notamment la lutte contre la corruption, la relance de l’agriculture ainsi que l’accès à l’électricité et à l’eau.

Interrogé sur le dernier classement de l’indice de développement humain sur lequel la RDC occupe la dernière position, il a indiqué que les questions comme la santé et l’éducation ne peuvent pas être résolues « par un coup de bâton magique ».

« L’indice de développement est un indicateur agrégé dans lequel vous retrouvez le niveau de l’éducation. Il y a beaucoup d’éléments. Nous avons un niveau des soins qui est encore bas. Et ce ne sont pas des choses qui se réalisent par un coup de bâton magique », a-t-il expliqué.

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