Des hommes armés identifiés aux combattants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont attaqué, mercredi 13 août, des villages situés à proximité de Bili, un poste d’Etat situé à plus de 500 km au Nord de Kisangani (Province Orientale). Des sources sur place parlent de quatre personnes tuées dont trois civils et un milicien. Deux autres personnes ont également été blessées.
C’est aux environs de 5 heures locales que ces hommes armés ont attaqué des habitations à une dizaine de kilomètres de Bili-centre, affirment différentes sources locales.
Les assaillants tentaient d’occuper cette cité par force. Ils ont rencontré une résistance des FARDC. Les militaires congolais, en petit nombre n’ont pas réussi à leur barrer la route. Un échange de tirs s’en est suivi pendant deux heures, raconte l’abbé Christophe Balambe, curé de la paroisse catholique de Bili et témoin de l’événement.
« Le mouvement est parti de 12 km de Bili et s’est arrêté à 3 km où il y a eu affrontements entre les miliciens et les FARDC. Il y a eu deux morts. En plus d’eux, il y a encore eu une personne qui a été tuée par balles et une autre qui a été charcutée à l’aide d’une machette. C’est ce que j’ai vu. Il y a aussi eu deux blessés », raconte l’abbé Christophe Balambe.
La même source renseigne qu’une centaine de personnes-hommes, femmes et enfants- regroupées dans la paroisse Catholique de Bili ont paniqué à la suite des coups de balles et ont pris la fuite.
Le commandant de la 9e région militaire, le général Jean-Claude Kifwa, assure que la cité de Bili ne tombera pas entre les mains des assaillants étant donné que les FARDC ont stoppé leur progression.
L’unique ligne téléphonique Vodacom qui dessert cette entité a été coupée aux environs de 9 heures avant d’être rétabli quelques heures après.
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