Martin Kobler et Julien Paluku réaffirment la nécessité de neutraliser les FDLR

Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC le 07/01/2015 à Kinshasa lors de la conférence de presse au quartier général de la Monusco. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, et le gouverneur de province du Nord-Kivu, Julien Paluku, se sont concertés jeudi 8 janvier à Goma pour harmoniser les préparatifs et les mesures d’accompagnement des opérations militaires visant à désarmer de force et à neutraliser les rebelles hutus rwandais des FDLR. Les deux responsables ont reconnu la complexité de ces opérations mais ont souligné la nécessité d’en finir avec ces rebelles étrangers.

En présence des responsables de l’armée et de la police au Nord-Kivu, Martin Kobler et Julien Paluku ont réaffirmé la détermination des FARDC  et de la Monusco de mettre fin à la présence des FDLR dans l’Est de la RDC.

Le gouverneur Paluku a appelé toute la population du Nord-Kivu à collaborer avec les FARDC et la police. Il les a également invités à dénoncer toute présence et tout mouvement des éléments des FDLR qui tenteraient de se cacher dans leurs villages et quartiers:

«Si la population coopère, il n’y a pas un seul FDLR qui peut arriver dans une parcelle sans qu’il ne soit connu par la population. C’est cela que nous demandons. Et nous avons instruit tous les administrateurs de territoire, tous les chefs de chefferie, de secteur et de village de commencer à faire un recensement administratif à leurs niveaux et que, à la moindre présence d’un élément nouveau, que ce dernier soit signalé.»

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Tout en évoquant des problèmes des réfugiés rwandais qui sont présents au Nord-Kivu mais qui ne sont pas concernés par ces opérations militaires, Martin Kobler insiste sur le fait qu’il faut mettre fin aux exactions de toute forme dont les FDLR sont coupables.

«On est tout à fait d’accord. On a beaucoup de réfugiés ici et le HCR est impliqué. Il faut aussi trouver une solution pour les réfugiés rwandais ici», a-t-il reconnu.

Mais, a-t-il indiqué, le combat mené conjointement par les FARDC et la Monusco vise «à mettre fin au terrorisme ici, pour restaurer l’autorité de l’Etat

Un centre conjoint de coordination de ces opérations existe déjà au Nord et au Sud-Kivu, a rappelé le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC.

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