Thambwe Mwamba s'engage à mettre le secteur de la justice « sur les rails »

Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice et Droits humains le 27/04/2015 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, se fixe l’objectif de mettre “le secteur de la justice sur les rails”. Il a pris cet engagement, samedi 2 mai, à la clôture des Etats-généraux de la justice, à Kinshasa. Il reconnait que la tâche ne sera pas facile mais reste persuadé que ces assises vont aider les acteurs de ce secteur à atteindre cet objectif. 

«La tâche est certes ardue et de longue haleine au regard de nombreux défis à relever mais l’important, c’est de mettre le secteur de la justice sur les rails pour répondre aux attentes des citoyens en cette matière ».
Alexis Thambwe Mwamba est persuadé que les recommandations de ces Etats-généraux vont assurer la mise en application des réformes qui s’imposent et changer sa physionomie du secteur de la justice de la RDC.
«L’avantage de ces Etats-généraux, c’est d’avoir réuni tous les acteurs de la justice qui, ensemble de commun en accord sans complaisance, ont procédé au diagnostic de notre justice pour aboutir des recommandations pertinentes », a-t-il poursuivi.
A l’ouverture de cette rencontre, le ministre de la Justice s’était engagé à désengorger les prisons du pays notamment celle de Makala, où près de 70% de personnes sont détenues à titre préventif.
Le ministre de la Justice avait reconnu le fait qu’à la prison centrale de Makala de nombreux détenus n’ont pas de dossiers judiciaires ouverts à leur charge et vivent dans une promiscuité totale.
Le nombre de pensionnaires de cette maison carcéral est actuellement estimé à plus de 7000 alors qu’elle a été construite pour une capacité d’accueil de 1500 pensionnaires.
Il avait également affirmé avoir adressé une circulaire à tous les procureurs généraux pour qu’ils puissent examiner les cas des gens poursuivis pour des faits bénins afin de leur accorder la liberté.
Les derniers Etats généraux de la Justice remontent à 1996.
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