Vodacom Congo: la dispute touche les actionnaires de CWN


La survie de Vodacom Congo reste incertaine

L’avenir de l’opérateur téléphonique s’assombrit de plus en plus. African Wireless et Resotel, qui forment Congo Wireless Network (CWN), n’ont pas la même vision de la dissolution de Vodacom Congo.

CWN avait demandé cette dissolution il y a un mois à Johannesburg, poussant son partenaire sud-africain Vodacom International à solliciter l’arbitrage d’un tribunal de Bruxelles.

Or, l’un des actionnaires de CWN, Resotel, dit n’avoir pas approuvé cette dissolution de Vodacom Congo telle que voulue par CWN.

Resotel détient 40% de CWN, African Wireless en possédant le reste.

Au coeur des deux entreprises se trouvent deux individus : Alieu Conteh et Feruzi Kalume. Face à Conteh, Feruzi ne détient en réalité que 20% de CWN et indirectement près de 10% dans Vodacom Congo.

Assemblée générale demandée

Feruzi Kalume estime que le vote pour dissoudre Vodacom Congo doit passer par une assemblée générale de CWN. Il désavoue ainsi Alieu Conteh, à qui il demande de démissionner.

Selon l’avocat de Conteh, le groupe majoritaire a pris la décision face à un actionnaire minoritaire qui fuit les assemblées générales. Feruzi Kalume rejette cette accusation.

Les deux actionnaires déclarent n’avoir pas bénéficié de leurs investissements dans Vodacom Congo.

Il reste difficile de déterminer si ce différend au sein de CWN permettra la survie de Vodacom Congo.

Feruzi Kalume tient à Vodacom. Alieu Conteh, lui, attend du Sud-africain 1,5 milliard de dollars pour quitter l’entreprise en douceur, soit 500 dollars par abonné.