Interrogé par les députés sur le financement du programme de son gouvernement dont les chiffres n’ont pas été rendus publics, Matata Ponyo a déclaré, mercredi 9 mai, qu’une meilleure mobilisation des recettes fiscales apporterait au pays une importante masse financière. Pour le Premier ministre, les experts évaluent à 20 milliards de dollars américains le potentiel des recettes fiscales en République démocratique du Congo alors que le budget national en 2011 s’élevait à 7 milliards de dollars américains.
S’exprimant sur la croissance économique du pays, Matata Ponyo a rappelé que la RDC est un Etat post-conflit. Ce qui, selon lui, a « fortement entamée la base productive du pays ».
A l’image d’autres pays post-conflit, a-t-il affirmé, le taux de croissance de l’économie congolaise, actuellement de 7%, devrait être au moins de 10%, « si beaucoup de contraintes sont levées ». Parmi ces contraintes, il a évoqué le climat des affaires.
Le Premier ministre a estimé qu’un meilleur climat des affaires favoriserait les investissements privés et publics, « démultipliant ainsi la croissance au fil des années ».
Le classement Doing Business sur le climat des affaires classe la RDC à la 178eposition [sur 183 pays].
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