La firme chinoise de télédistribution Startimes est désormais interdite d’exercer en RDC. Le Gouvernement vient de lui retirer le titre d’exploitation, évoquant le fait que “Startimes opérait dans la clandestinité totale et sans être repérée, nulle part, par les services du ministère” des Postes, Téléphones, Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), a annoncé le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba mercredi 3 septembre lors d’un point de presse.
Le ministre Kin-kiey affirme avoir instruit l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPTC) de retirer au titre d’exploitation octroyée à Startimes «non-conforme» aux lois et textes réglementaires en vigueur:
«A dater de ce jour donc, l’entreprise chinoise Startimes, qui cannibalisait des fréquences qui ne lui appartenaient pas et ne payait aucun franc à l’Etat congolais, cesse toute activité sur tout le territoire de la République.»
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Les responsables de Startimes ont affirmé, sur certains médias à Kinshasa, détenir des documents en bonne et due forme et payer régulièrement leurs taxes. L’affaire est déjà à la Cour suprême de justice, selon les mêmes sources.
Cette société de télédistribution avait lancé ses activités à Kinshasa lundi 29 juillet 2013. A cette occasion, son directeur général, Philippe Zoulo avait annoncé que le bouquet de Startimes comprenait près de deux cents chaînes de télévision et que cette entreprise proposerait dans un premier temps vingt et une chaînes basiques, dont deux congolaises.
A ce jour, six chaines de télévision congolaises sont sur Startimes, qui utilise la technologie « Télévision numérique terrestre » (TNT).
La RDC, qui est encore sur système de télévision analogique, compte passer à la télévision numérique d’ici 2015, avait déclaré en 2010 Lambert Mende Omalanga, ministre congolais de la Communication.
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