Comment lutter contre la torture en RDC ?


Sénateur et procureur général de la république émérite

La date du 26 juin a été instituée comme la Journée internationale de soutien  aux victimes de la torture.

Au cours des 50 dernières années, la lutte contre la torture est devenue un sujet de préoccupation essentiel relevant des droits de l’homme.
La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dans son article 5, est le premier texte juridique international où la « torture » est déclarée illégale de manière spécifique.
La Convention des Nations Unies de 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est le premier instrument international contraignant qui porte exclusivement sur la lutte contre une des violations des droits de l’homme les plus graves et les plus répandues de notre époque.
A Goma (est de la RDC) par exemple, 47 cas de tortures ont été rapportés depuis le début de cette année par l’ONG Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (Acat) dans toute la province du Nord-Kivu.
Ces chiffres ont été révélés jeudi 17 juin, au cours de la table ronde organisée par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme Nord-Kivu en collaboration avec les ONG des droits de l’homme de cette province.
  • Quelle est la situation chez vous ?
  • Comment mettre fin à cette pratique ?
Invité :
  • Polycarpe Mongulu, Sénateur initiateur d’une proposition de loi sur la lutte contre la torture et procureur général de la république émérite
Intervenants :
  1. Louis Marie Bouaka, directeur ad intérim du bureau conjoint à la MONUC au droits de l’homme;
  2. Mme Marie claire Masiala, magistrate, substitut du procureur général;
  3. Luhonge Kibinda nkoy, sénateur.

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