Comment améliorer les conditions de travail des transporteurs routiers ?

Embouteillage causé par des camions remorques stationnés devant la Minoterie de Kinshasa (Minokin) le 01/04/2013 attendant leurs déchargements. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La rencontre tripartite entre le syndicat de la fédération des ouvriers du transport routier du Congo, les ministères des Transports, de l’Economie et celui de l’Emploi a été sanctionné par un communiqué final. Selon André Tshikoji, président urbain de l’association des chauffeurs et convoyeurs des poids lourds qui exploitent la route Kinshasa Matadi, c’était l’occasion de faire une évaluation sur l’ensemble des mesures contenues dans les deux protocoles d’accord signés en janvier et avril 2013 après les deux premières grèves de cette année pour essayer de dégager des pistes de solution. Pour certains observateurs, ces grèves récurrentes, relancent le débat sur les préalables pouvant décanter définitivement ce genre de malaise.

-Quels sont ces préalables selon vous ?

Invité : Guylain Malere, Directeur de cabinet adjoint du ministre du travail, de l’emploi et de la prévoyance sociale.

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Thème du jeudi 12 décembre 2013

La route nationale n°4 longue de 700 km reliant Kisangani à Bunia est délabrée. Le Chef de l’Etat, lors de sa tournée dans l’Est de la RDC le mois dernier a mis deux jours pour la parcourir. A travers le pays, plusieurs autres routes nationales et secondaires sont, à certains endroits, aussi dans un très mauvais état faute d’entretien et de maintenance. Pourtant, le FONER constitue le principal instrument national de financement de l’entretien routier grâce aux ressources propres des usagers de la route.

Ce voyage difficile du chef de l’Etat sur la RN4 relance donc le débat sur l’efficacité de l’entretien du réseau routier en RDC.

-Que faut-il faire de plus efficace, selon vous ?