Un rappel en préambule. Cette victoire de Chelsea, c’est d’abord celle de tout un groupe. Celle de Roberto Di Matteo, dont on se demande encore comment Roman Abramovich pourrait envisager, comme le laisse entendre la rumeur, de ne pas le conserver. Celle de Petr Cech, impérial et décisif à l’Allianz Arena. D’Ashley Cole, qui n’a eu de cesse de se jeter sur chaque frappe du Bayern. Celle de Lampard, bien sûr. Celles des absents, aussi, à commencer par John Terry et de tous les autres.
Ce sont tous, et pour toujours, les héros d’un club qui aura donc mis une décennie à atteindre le sommet qui lui était promis. Mais dans cette histoire commune, impossible de ne pas surligner le destin de Didier Drogba. En particulier sur cette finale.
De ce match longtemps insignifiant, l’histoire ne retiendra pas que lui. Mais elle se souviendra d’abord de lui. Pour Chelsea, et plus encore pour Drogba, la rencontre a vraiment commencé à la 88e minute. A cet instant, le Bayern menait 1-0 depuis cinq minutes. Jusque là, DD avait beaucoup couru dans le vide et beaucoup défendu.
Un travail ingrat, auquel il n’a jamais rechigné. Sur la vingtaine de corners obtenus par le Bayern, il a dû en repousser un bon tiers. Ça, c’était pour la version bleu de chauffe. Puis vint le temps d’enfiler la tunique du Super héros. A partir de là, tout ou presque est passé par Drogba. L’espoir. L’angoisse. Puis le Nirvana. Lire la suite sur Eurosport.fr