En République démocratique du Congo, le procès en appel des assassins du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana s’est ouvert ce mardi 19 juin devant la Haute cour militaire. En première instance, cinq policiers ont été condamnés. Après le verdict, tout le monde avait fait appel : les plaignants parce qu’ils pensent que la vérité n’a pas été dite et qu’ils veulent voir comparaître le chef de la police, le général John Numbi ; et les policiers parce qu’ils s’estiment innocents.
La salle d’audience est bien trop petite pour accueillir tous les participants à ce procès. Il n’a pas lieu cette fois dans la prison de Makala à Kinshasa, mais à la Haute cour militaire elle-même. Un haut-parleur a été placé à l’extérieur du bâtiment et le public, qui est composé essentiellement d’activistes des droits de l’homme, suit les débats sous un soleil de plomb, cherchant l’ombre le long des murs d’enceinte.
Lire plus sur rfi.fr