François Hollande a décidé de se rendre en RDC pour participer au sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre. Le président français devrait annoncer sa décision lundi prochain.
Selon nos informations, François Hollande a tranché : il participera finalement au sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre, à Kinshasa. Le président français devrait annoncer sa décision lundi 27 août au soir, lors de son discours de politique étrangère inaugurant la traditionnelle conférence des ambassadeurs, à Paris.
Une mission préparatoire des services de sécurité de l’Élysée doit d’ailleurs se rendre dans la capitale congolaise dans les tout prochains jours pour organiser la venue du chef de l’État. Une visite qui risque de ne pas être de tout repos.
L’opposition congolaise a en effet critiqué à de multiples reprises la tenue du sommet à Kinshasa, un événement qu’elle considère comme une légitimation inacceptable de Joseph Kabila, réélu dans des circonstances controversées en novembre 2011. L’association Convergence pour l’Émergence du Congo (CEC) a même engagé à la mi-août une action en référé devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour obtenir une relocalisation du sommet hors de RDC, comme cela avait été le cas il y a deux ans quand Madagascar plongeait en pleine crise politique.
Les gestes de Kinshasa
Reste que la présence de François Hollande ne va pas sans quelque contrepartie. S’il « a compris que l’Organisation internationale de la francophonie [OIF] était un cadre intéressant pour faire avancer la démocratie en Afrique, sans trop mettre la France en avant » – comme le confiait à Jeune Afrique en mai un diplomate qui le connaît bien -, sa décision d’aller à Kinshasa s’explique aussi par certains signaux émis par Joseph Kabila. Lire l’article sur Jeuneafrique.com