A 27 ans, Dieumerci Mbokani dispute sa première Coupe d’Afrique des nations. L’attaquant vedette de la RDC, buteur face au Ghana (2-2), compte bien briller en Afrique du Sud et mener les Léopards très loin durant cette CAN 2013. Le Congolais retrouvera ensuite son club belge Anderlecht pour six derniers mois, avant de rallier un autre club. Portrait d’un avant-centre ambitieux mais qui a connu bien des galères.
« J’ai deux objectifs : figurer parmi les meilleurs joueurs africains et qu’on aille jusqu’en finale. » Pour sa première Coupe d’Afrique des nations, le Congolais Dieumerci Mbokani nourrit de grosses ambitions. L’attaquant vedette des Léopards savourait un peu sa réussite au lendemain d’un beau match nul 2-2 face au Ghana et d’un but sur penalty : « J’ai été concentré pendant toute la préparation avec l’équipe nationale. J’avais dit que si je faisais la Coupe d’Afrique, j’allais faire la différence. »
A 27 ans, Mbokani rattrape un peu le temps perdu. Il n’avait pas été retenu parmi les 23 pour disputer la dernière CAN de la RDC, en 2006. « Ça me fait vraiment plaisir d’être ici, dit-il. C’est presque ma deuxième CAN, parce que j’étais blessé à la fin de la préparation en Egypte. […] Même quand on évolue en Europe, c’est bien de jouer des compétitions comme ça. C’est le top en Afrique ».
Un passage difficile en France
Dieumerci Mbokani a fait en partie ses preuves sur les deux continents. D’abord en Afrique, où il a empilé les buts pour le Tout Puissant Mazembe en 2005 et 2006. Puis en Europe, avec des passages à Anderlecht (2006-2007) et au Standard de Liège (2007-2010), les deux clubs phares du championnat de Belgique.
Le natif de Kinshasa a ensuite connu des problèmes. Transféré à l’AS Monaco en août 2010 contre 7 millions d’euros, le Congolais ne s’est jamais imposé en Principauté. Il est reparti six mois plus tard, prêté en Allemagne au club de Wolfsburg. Un nouvel échec.
« J’ai gardé des mauvais souvenirs de mon passage en France, raconte-t-il. Pour le moment, je ne peux pas y retourner ». L’avant-centre ne s’est jamais épanoui dans son club : « J’avais des problèmes privés avec Guy Lacombe. C’est pour ça que j’ai quitté l’AS Monaco. […] C’est un bon entraîneur mais le problème c’est qu’il ne parle pas avec les joueurs. » Lire la suite sur can2013.rfi.fr