La Prospérité : « Selon ‘‘Les Points’’ : gouvernement : 61 % d’opinions favorables à Matata ! »

Matata Ponyo Mapon, Premier ministre de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du vendredi 9 mai 2014

La Prospérité rappelle que le gouvernement Matata vient de totaliser, jour pour jour, deux ans d’existence, le 9 mai. Pour elle, l’heure est donc au bilan.
A l’issue de l’enquête par sondage réalisé du 5 au 6 mai dernier, couplée avec la courbe d’évolution des cotes sur l’action du Premier ministre, il se dégage une cote moyenne de 61% d’opinions favorables à Matata Ponyo, pour l’ensemble des réalisations enregistrées depuis mai 2012, rapporte le quotidien.

La rigueur du chef du gouvernement semble avoir convaincu plus d’un Congolais, selon le journal. On lui reconnait la stabilité macroéconomique dont les effets sont de plus en plus perceptibles sur le quotidien de la population, le succès diplomatique qui a permis au pays de redorer son image de marque, la montée en puissance de l’armée congolaise, la fin du phénomène Kuluna dans la capitale, le retour des transports publics, la réussite de la bancarisation et le bon encadrement de la révolution de la modernité, explique La Prospérité.

“Le taux de change est resté inchangé depuis deux ans et certains phénomènes tels que le délestage s’éloignent peu à peu. La construction des écoles et l’ouverture officielle de l’hôpital du cinquantenaire sont des faits supplémentaires de l’action positive du gouvernement Matata”, poursuit le tabloïd citant le sondage Les Points.

Par contre, 22% de la population trouvent que ce bilan est très mitigé et 10% le jugent largement négatif à cause notamment du dernier naufrage sur le lac Albert pour lequel la réaction du gouvernement a été moindre et tardive, des incidents de Kikwit, de l’accident du train au Katanga et surtout, des expulsions des Congolais de Brazzaville, sans oublier le vide criant sur l’accès de la population aux besoins vitaux. Chacun de ces faits attire des critiques les plus acerbes contre le gouvernement, concluit le journal.

En parlant des points faibles du gouvernement, Forum des As titre : « Coup de théâtre à l’Assemblée nationale : les députés désavouent Wivine Mumba ».

Le quotidien fait savoir, dans cet article, que les élus, toutes tendances confondues, ont rejeté les trois projets de loi présentés par la ministre de la Justice et Droits humains.
Le journal décrit la plénière du jeudi. Selon lui, les députés ont salué le départ de l’Hémicycle de la ministre de la Justice et Droits humains, Wivine Mumba avec un crédo : « Démission ! Démission ! Démission ! », après le rejet des trois projets de loi qu’elle a proposés. Il s’agit du projet de loi modifiant et complétant la loi organique portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire en matière de répression des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, du projet de loi modifiant et complétant la loi portant code de justice militaire et de celui portant régime de déclaration du patrimoine.

Selon Forum des As, c’est la première fois que l’assemblée plénière n’a connu ni Majorité ni opposition dans le rejet des textes venus du gouvernement de la République. Le journal se demande si c’est le début du changement dans la gestion de la chose publique ou de la prise de conscience.

L’Avenir annonce à sa une, pour : « Faire triompher la vérité des urnes : Malu Malu lance la commission d’intégrité et de médiation électorale ».

La Commission d’intégrité et de médiation électorale, héritière du Panel de médiation et la Commission de médiation a été instituée, non seulement pour faire de la médiation, mais plutôt pour faire triompher la vérité des urnes. Cette commission réunit en son sein toutes les confessions religieuses de la République Démocratique du Congo, explique L’Avenir.
L’Abbé Malu Malu a encouragé la promotion de l’intégrité par de bonnes pratiques électorales et des mesures adéquates reposant sur les principes suivants : le respect de la démocratie électorale, le comportement éthique des acteurs, le professionnalisme et la rigueur, la surveillance et l’application de la loi par tous, la transparence, la prévention et la gestion des conflits de manière juste, rapporte le quotidien.
Durant 4 jours, soit du jeudi 8 au dimanche 11 mai, les différents acteurs des confessions religieuses faisant partie de cette commission seront formés sur les techniques et pratiques de la médiation pour des élections crédibles, indépendantes, transparentes et honnêtes, indique L’Avenir.