Trois personnes ont été tuées en l’espace de 48 heures dans la zone de Nyamilima, située sur l’axe routier Kiwanja-Ishasha, groupement Binza, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), a rapporté la société civile locale dimanche 9 octobre. Elle a déploré une montée de l’insécurité, demandant un renforcement des effectifs militaires afin de traquer ces bandits armés, locaux et étrangers, qui sèment terreur et désolation dans la zone.
Selon la société civile locale, le dernier cas en date est celui d’un jeune âgé de vingt-six ans qui a été tué par balle, dans la nuit du samedi à ce dimanche 9 octobre, par les bandits armés non autrement identifiés. La même source renseigne que le fait s’est passé à 21 heures locales, au quartier Bilima.
Ces bandits armés lui ont logé six balles dans le côté gauche, devant sa porte lorsqu’il voulait entrer dans sa maison, avant de se volatiliser dans la nature. La victime est morte sur le champ, affirme la société civile. Certaines sources locales parlent d’un conflit parcellaire qui serait à la base de cette tuerie.
Ce drame intervient 48 heures après un double meurtre de deux autres jeunes par un homme en arme à Buramba, village situé à 5 kilomètres de Nyamilima.
Par ailleurs à Sarambwe, 10 kilomètres au sud de Nyamilima, un homme a été kidnappé, dans la nuit de samedi dernier.
La société civile locale s’inquiète de cette insécurité, devenue récurrente dans la zone. Elle plaide pour le renforcement des éléments des FARDC pouvant ainsi faire face aux groupes armés locaux et étrangers, notamment les FDLR.
