L’École nationale d’administration (ENA) et la Caisse nationale de péréquation ont signé, jeudi 15 mai, un protocole d’accord à Kinshasa.
Grâce à cette collaboration, l’ENA formera au moins 400 agents et cadres de la Caisse nationale de péréquation sur plusieurs modules de gestion. Les dirigeants des deux institutions publiques ont salué ce partenariat.
Conformément à ce protocole, les formations destinées aux agents et cadres de la Caisse nationale de péréquation débuteront d’ici quelques semaines.
Le Directeur général de l’École nationale d’administration a salué cette collaboration qui, selon lui, s’inscrit dans la mission sociale de son établissement visant à renforcer les compétences des agents publics de l’État.
Il a expliqué que l’ENA, conformément aux recommandations du vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, s’investit depuis le début de l’année dans l’accompagnement institutionnel, afin de transformer les services publics en modèles de progrès.
« Conformément à nos missions réglementaires, nous voulons nous positionner dans l’accompagnement institutionnel, le renforcement des capacités et l’appui à la gouvernance des services publics pour les transformer en modèles de progrès. Tous les autres établissements publics doivent également se professionnaliser davantage à travers le partage d’expériences et la formation », a indiqué Tombola Muke.
De son côté, le Directeur général de la Caisse nationale de péréquation qualifie cette initiative de salutaire pour l’avenir de son institution.
Il est persuadé que la signature de l’accord avec l’ENA permettra à son établissement de gagner la confiance du Gouvernement, qui doit encore libérer les moyens nécessaires à la mise en œuvre de leur politique de développement à la base.
« Je pense qu’une fois cette procédure achevée, la Caisse nationale de péréquation sera financée, comme le stipule la Constitution. Vous êtes une étape incontournable pour nous afin de rendre opérationnels ces fonds de péréquation attendus par les provinces. Cet instrument est le seul qui peut permettre le développement à la base », a déclaré Coco-Jacques Mulongo.
Conformément à l’article 181 de la Constitution, la Caisse nationale de péréquation a pour mission de financer des projets et programmes d’investissement public, afin de garantir la solidarité nationale et de corriger les déséquilibres de développement entre les provinces et les autres entités territoriales décentralisées.