Le bilan de carnages survenus dans le sud du territoire d’Irumu en Ituri et à Beni dans le Nord-Kivu s’est alourdi. Il est passé le samedi 12 juillet de 31 à 86 personnes tuées par des rebelles des ADF dans plusieurs villages situés à la limite entre ces deux provinces, entre les 08 et 12 juillet.
Ces rebelles fuient la traque de la coalition des armées congolaise (FARDC) et ougandaise (UPDF), qui pilonnent depuis près d’une semaine leurs bastions dans la forêt de Lolwa. Dans leur fuite, ils s’en prennent à la population civile locale.
Quelques heures après ces tueries, le député provincial élu de Beni, Alain Siwako, a lancé un appel pressant aux autorités pour renforcer les mesures de protection des civils dans cette zone stratégique, considérée comme le grenier agricole de la région.
Il exhorte le commandement des opérations conjointes Shujaa FARDC-UPDF à prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin à ce cycle infernal de tueries, qui endeuille quotidiennement les populations de Beni, Mambasa, Irumu et Lubero.
-Quelle analyse faire de ces nouveaux massacres des civils par les ADF commis alors que les opérations conjointes FARDC-UPDF sont en cours dans l'Ituri et le Nord Kivu ?
Invités :
-Jackson Ause Afingoto, député national honoraire. Il est notable du territoire d’Irumu en Ituri. Il est cadre d'Ensemble pour la République, parti politique de l'opposition.
-Arsène Mwaka, Professeur. Il est député national élu de Beni territoire au Nord-Kivu. Il est également cadre de l’Union sacrée de la nation.
-Ildefonse Bwakyanakazi, chercheur à Ebuteli. Il est spécialiste de la question ADF.
