Dans le territoire de Nyunzu (Tanganyika), une rencontre de plaidoyer a réuni le week-end dernier une trentaine de participants autour d’un enjeu crucial : l’accès à la terre pour les peuples autochtones pygmées. Cette rencontre visait à favoriser la cohabitation pacifique entre Pygmées et Bantous, et promouvoir un développement inclusif.
Organisée par la Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo (CONAPAC) en partenariat avec Caritas Développement Kalemie-Kirungu, et financée par l’Union européenne, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme RECAPTER, dédié au renforcement des capacités des organisations de la société civile.
Les discussions ont porté sur :
- Les obstacles à l’accès à la terre,
- L’importance des titres fonciers,
- L’accompagnement des communautés dans les démarches administratives.
« Nous voulons obtenir la rétrocession des terres aux Pygmées pour relancer des activités de régénération de la biodiversité et garantir un accès équitable aux ressources pour les deux communautés », a déclaré Jean-Pierre Kapalay, coordonnateur provincial de la CONAPAC.
Chefs coutumiers, leaders autochtones et représentants communautaires ont salué cette démarche, qui vise à corriger les inégalités historiques et à bâtir une cohésion durable dans la région.