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Vue de la rivière Salonga dans le parc national de la Salonga dans la province de la Tshuapa. Septembre 2020. Radio Okapi/Ph. Caniche Mukongo <br />](https://photos.radiookapi.net/picture/20200909150953855716-Riviere_du_parc.jpg?imgmax=1200)
L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) veut instaurer un climat de paix et de confiance pour favoriser le développement des activités dans les aires protégées. C’est dans ce cadre qu’un dialogue communautaire s’est tenu entre le Parc national de la Maïko et les communautés riveraines, du 26 au 27 novembre à Kisangani.
Ce parc, situé à cheval entre les provinces du Nord-Kivu, Maniema et Tshopo, entretient depuis sa création en 1970 des relations tendues avec les populations locales, en raison de l’interdiction d’accès à la forêt pour la chasse, la pêche ou l’exploitation minière.
Aujourd’hui, les responsables du parc veulent promouvoir une gouvernance participative et inclusive. Selon son directeur, Mathieu Mirambo :
« On veut réunir tout le monde autour d’une table pour discuter, connaître les besoins de la communauté. Ce n’est pas moi, le gestionnaire, qui impose ce qu’il faut faire. Dès que nous avons les moyens pour accompagner la communauté, nous irons vers elle pour évaluer ses besoins ».
De leur côté, les communautés locales se disent prêtes à coopérer, mais demandent des mesures compensatoires face aux restrictions imposées. Ngomyangi Lengwamene, président des communautés de Bafwasende, explique :
« Le parc a pris une grande partie de notre forêt. On ne peut plus pêcher, chasser ni exploiter les mines. Il faut une certaine compensation pour que la collaboration soit possible ».
Pour atteindre ces objectifs, l’ICCN mise sur un partenariat public-privé signé avec le Fonds Faune et Flore International, afin de mobiliser les financements nécessaires pour une gestion durable et apaisée du Parc de la Maïko.








