William Lacy Swing, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, rappelle principe un homme, une arme. Ce principe oppose les leaders des groupes armés aux organisateurs de la 3ème phase PNDDR (Programme National de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) débutée le 4 août dernier, rapporte radiookapi.net
Selon William Swing, des candidats volontaires au désarmement ne peuvent pas être reçu dans les centres parce que leurs noms ne figurent pas sur les listes présentées par leurs milices respectives.“ Il y a des questions à régler à propos des gens qui viennent. Certains sont sur les listes mais n’ont pas d’armes. D’autres par contre viennent avec une arme mais ne sont pas sur les listes. Ces questions là sont à discuter à Kinshasa au niveau du gouvernement et mais aussi avec les bailleurs de fonds qui financent le programme. »
Par rapport à ces problèmes, Babacar Cissé, directeur du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) en Rdc, en sa qualité de bailleur des fonds envisage une solution : « L’idée que nous avons, c’est de faire le bilan de la première phase de l’opération qui est en cours. D’ici la fin de la semaine, vers le 17 août prochain, nous allons tirer des leçons par rapport à cette expérience. Et partant des leçons tirées, nous irons chez le ministre de la défense pour voir dans quelle mesure nous pouvons prendre en compte ceux qui ne sont pas dans les listes mais qu’il faut désarmer et insérer . »