Une à deux personnes sont violées par jour à Bunia. Près de 300 cas ont été enregistrés ces 6 derniers mois au parquet du Tribunal de grande instance. Selon le procureur de la République près le parquet de Bunia, Chris Aberi, il s’agit d’une recrudescence, rapporte radiookapi.net
Le procureur de la République près le parquet de Bunia affirme que la plupart des auteurs de ces viols sont des mineurs et des démobilisés. Leur âge varie de 14 à 17 ans.
Selon Chris Aberi, ces derniers agissent par ignorance de la nouvelle loi qui punit tout rapport sexuel non consentant avec une fille de mois de 18 ans. Le procureur envisage des pistes de solution pour arrêter ce fléau. « Ce qui nous concerne, en tant qu’acteurs de la justice, c’est de pouvoir réprimer ces cas afin que ça puisse servir d’exemple aux autres, pour qu’ils ne recommencent pas. Peut-être, la plupart de ces auteurs là, surtout en ce qui concerne les filles qui sont âgées de mois de 18 ans, si on ne connaît pas la loi, on peut avoir des rapports avec cette catégorie de personnes et on tombe sur le coup de viol. Je crois qu’il faudrait, par des médias, essayer de vulgariser les textes, pour que les gens en prennent connaissance. C’est très important. Nous sommes prêts à appuyer cela. On peut mettre des magistrats à leur disposition pour essayer de vulgariser ce texte. »
