C’est ce que révèle une récente enquête publiée par la « Synergie de lutte contre les violences sexuelles» dans les deux grands hôpitaux de la ville. La recrudescence de viols pose un sérieux problème de prise en charge, rapporte radiookapi.netrn
La coordination de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles affirme que ces filles-mères précoces et chefs de ménages vivent, pour la plupart, dans de conditions misérables. Elles n’ont aucun soutien et ne bénéficient d’aucune prise en charge sérieuse. Souvent elles sont atteintes d’anémie faute d’une bonne nutrition
Pour la Synergie, le mariage précoce constitue une forme de violence faite aux mineurs et s’identifie à une violation pure et simple de leurs droits. Parmi ces fillles figurent celles qui vendent dans les rues. Elles y sont envoyées par les parents pour la survie de la famille ou simplement. D’autres encore sont cueillies dans la rue et ont des relations sexuelles sans leur consentement. La recrudescence de ces cas et l’absence de partenaires dans la prise en charge de ces filles inquiètent de plus en plus la coordination de la Synergie. Cette ONG envisage pour l’instant une sensibilisation soutenue de la population autour de lois sur les violences sexuelles. Mais les moyens font défaut. C’est pourquoi elle sollicite assistance pour pouvoir mener à bout sa lutte.