Le Potentiel : Présidentielle 2011, un outsider pour faire imploser la RDC

Les vrais enjeux politiques en RDC se peaufinent à l’étranger. Dans le cas précis de l’élection présidentielle 2011, les tireurs de ficelles ont choisi la politique du chat, écrit le quotidien. « Ils laissent tout le monde manifester ses ambitions alors qu’en réalité ils préparent un outsider jusque là insoupçonné. » Objectif : déjouer tous les calculs et pronostics politiques en présence. Une stratégie visant faire imploser la RDC et jouer la carte de la balkanisation, soutient le journal.

La Tempête des tropiques se penche sur le procès Callixte Mbarushimana qui se déroule à la Cour pénale internationale. La première audience fixée au 1er juillet 2010. Une audience qui sera consacrée à la confirmation des charges portées contre ce hutu rwandais. Callixte Mbarushimana est poursuivi, explique le journal, pour des crimes perpétrés par les rebelles des FDLR dans l’Est de la RDC : meurtres, tortures, viols, etc.

L’Avenir analyse le récent discours d’Antoine Gizenga aux militants du Parti lumbiste unifié (Palu) : « Offrir aux  nationalistes une nouvelle victoire aux prochaines élections afin de leur donner l’occasion de conduire ce pays vers le progrès. Ne pas se laisser conduire par la rumeur,» rapporte le journal.

L’Observateur : « Entreprises publiques: Sonal l’ADG Willy Makiashi et le PCA Claude Mashala réhabilités »

Quarante-huit heures après avoir été démis de leurs fonctions par la ministre du Portefeuille, l’administrateur directeur général et le Président du conseil d’administration de la Société nationale de loterie (Sonal) viennent d’être réhabilités de leurs fonctions par le Premier ministre Adolphe Muzito. La procédure de leur limogeage était viciée, explique le journal.

Les journaux parus ce lundi à Kinshasa s’intéressent également à ce qui se passe sur continent africain.

Le Phare : Dictateurs d’Afrique, l’heure du choix !

Le quotidien fait état d’un nouveau phénomène sur le continent: le retour au pouvoir populaire. Par le passé, C’étaient les pères d’indépendance, les opposants politiques et les militaires qui décidaient du sort des hommes au pouvoir. Aujourd’hui, ce sont les peuples eux-mêmes qui font partir les dictateurs. Le Phare assimile le cas de la Tunisie à la situation actuelle de l’Egypte. Et sait demain dans d’autres pays africains ?

Le journal tire deux leçons de cette situation : D’abord, les hommes au pouvoir doivent savoir partir à temps. Ensuite, il faut savoir écouter le peuple, distribuer correctement le revenu national, promouvoir la liberté de pensée et de parole. En somme, selon Le Phare, se mettre au service de l’intérêt général.