Le Phare: à quelques mois des élections 2011, le MLC brûle

Revue de presse du lundi 11 avril

Le Phare: à quelques mois des élections 2011, le MLC brûle

Les cadres et militants de la fédération du MLC/Kinshasa se sont réunis samedi dernier, rapporte le journal. Objectif : débattre du mémorandum adressé à François Mwamba par quelques députés et sénateurs du parti. Mémo dans lequel ils réclament notamment la tenue d’un congrès du MLC. Instance devant clarifier les options de parti par rapport au processus électoral en cours.

Une démarche qui ne plait pas à Jean-Lucien Busa, secrétaire général  adjoint du parti. Il a appelé les cadres et militants du MLC à désavouer les signataires de ce mémo de même que le SG François Mwamba. Pour lui, cette démarche constitue une trahison à l’endroit de JP Bemba.

Selon le journal, Jean Lucien Busa reproche également à François Mwamba son incapacité à gérer le parti, notamment la crise qui secoue l’assemblée provinciale de Kinshasa.

Le Potentiel : il faudra payer pour être candidat !

A en croire le journal, pour la présidentielle, les candidats devront débourser 100.000 dollars américains et pour les législatives 5 000 dollars. Dans un pays où la justice distributive n’a jamais été la priorité des gouvernements successifs depuis plus de trois décennies, il est quand même curieux que de telles sommes soient exigées des citoyens et des citoyennes longtemps appauvris !

En tout cas, une exclusion serait en train de se mettre en place, de manière insidieuse. C’est-à-dire que beaucoup d’« exclus » de la gestion des affaires publiques et de la prédation depuis « la guerre de libération » ne pourront pas participer comme candidats aux élections présidentielles et aux législatives, si jamais elles ont lieu, écrit le quotidien.

La Prospérité revient sur le rejet, par l’UDPS, du nouveau calendrier électoral de la Ceni. « Pas d’élections au-delà du 6 décembre 2011 » Etienne Tshisekedi constate que la Ceni accuse aujourd’hui des graves manquements sur plusieurs plans, notamment technique, logistique, budgétaire et politique. Il déplore le fait que le pouvoir actuel soit incapable, cinq après, d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.

Selon le journal, l’UDPS condamne les atermoiements et autres manœuvres dilatoires. Notamment en ce qui concerne l’examen et le vote de la loi organique de la Ceni, la nouvelle loi électorale, le temps volontairement gaspillé pour la mise en place du bureau de la Ceni, le tripatouillage de la constitution de