C’est le constat fait par une mission conjointe Monuc-Conader- Programme pour la Démobilisation et Réintégration. Cette mission vient d’évaluer sur place le processus de démobilisation des groupes armés usuellement appelés Maï Maï, rapporte radiookapi.net
Les groupes armés demeurent une préoccupation dans le Nord-Katanga malgré la sécurité qui règne dans cette région. C’est la conclusion des membres du Programme pour la Démobilisation et la Réinsertion à l’issue de leur mission à Manono. Des séances de travail similaires ont eu lieu depuis jeudi dernier dans les territoires de Kabalo, Kongolo, Moba, Nyunzu et Pweto. Le constat est que les groupes armés posent partout les mêmes problèmes. «En ce qui concerne les autres groupes armés communément appelés Maï Maï, nous avons pu constater à Manono que le PNUD n?avait pas prévu d?implanter son projet. Nous allons faire une recommandation en ce sens. Je pense que les choses iront positivement », déclare René Bahauman du Programme DR.
Environ 2 700 Maï Maï sont à démobiliser. Ils sont répartis dans toute la région du Nord-Katanga. Leurs petites concentrations ne constituent nullement un élément d’insécurité, selon le Programme de Démobilisation et de Réintégration.
Le commandant de la 67e brigade FARDC de Manono considère deux catégories d’éléments Maï Maï. «Il y a des Maï Maï qui sont repris sur le tableau des effectifs militaires. Ceux-là reçoivent leur solde. Il y a aussi des Maï Maï qui n’ont pas été recensés et qui ne reçoivent rien </i, explique le colonel Banze Kabulo.