C’est un héritage légué par feu Laurent-Désiré Kabila. Selon le général Kitenge Tundwa, commandant de cette structure, le Service national (SN) n’est pas mort, mais est buté à des difficultés financières, rapporte radiookapi.net
La structure fonctionne toujours aussi bien au plateau de Bateke à Kinshasa qu’à Kanyama Kasese, dans le Katanga, a déclaré le général Kitenge. «On parle toujours du Service National. D’autant plus que les missions qui lui sont dévolues demeurent et que le décret qui l’a créé n’a jamais été changé», a-t-il souligné.
«Vous avez suivi dernièrement que l’Hôtel de ville de Kinshasa nous a confié des bâtisseurs un peu spéciaux qu’on appelle communément ici « Shégués ». Pour nous, nous les appelons des bâtisseurs de la nation. Ils sont dans notre centre pilote à Kasese», a ajouté la même source.
Le général Kitenge a toutefois reconnu que son institution n’a plus tous les moyens qu’il avait avant pour remplir dignement ses missions. «Mais, en ce début de la 3e République, je suis confiant et je suis convaincu que le gouvernement donnera suffisamment des moyens au Service national», a déclaré le commandant du SN.
Parlant de la production au plateau de Bateke à Kinshasa, il a indiqué le Service national travaille en partenariat avec les villageois. «Concrètement, nous préparons le terrain, les villageois viennent travailler avec nous et se retrouvent avec une moyenne mensuelle de 50 dollars par famille», a-t-il expliqué.