Ils sont au total huit cents éléments, selon leur commandant, le major Adrien Kongolo Muamba. Ils attendent depuis deux mois et demi leur brassage. Pendant tout ce temps, ils n’ont encore bénéficié d’aucun encadrement militaire ni d’aucune assistance, a rapporté à radiookapi.net la même source.
Ces Mai-Mai se disent ainsi abandonnés à leur triste sort. Beaucoup d’entre eux seraient victimes d’arrestation de la part de la police et des brimades de la population civile. «Huit cent intégrés souffrent ici, la police arrête certains parmi nous qui sortent à la recherche de la nourriture, la population maltraite d’autres. Certains ont même perdu leurs dents», s’est plaint le major Kongolo.
rnJoint au téléphone à ce sujet, le chef d’antenne provinciale de la Structure militaire d’intégration (SMI) au Katanga, a indiqué que la question fait l’objet de discussions à l’état-major général des FARDC à Kinshasa. Pour le colonel Mbaya, le brassage de ces éléments Mai-Mai aura bel et bien lieu. Ceux-ci sont appelés à former une nouvelle brigade intégrée, a-t-il ajouté en les invitant seulement à la patience.