Le Conseil régional des organisations non gouvernementales de développement (Cnongd) dénonce aussi le mutisme des médias locaux et la violation des droits de l’homme par l’Etat congolais, du fait de l’utilisation disproportionnée de la force contre les des manifestants non armés, lors des événements du 31 janvier au 1er février derniers, rapporte radiookapi.net
Valentin Vangi, responsable du Cnongd/Matadi, dénonce la violation des droits de l’homme par les autorités de l’Etat. Et cela, du fait de l’utilisation disproportionnée des forces armées contre des civils manifestants non armés. Il dénonce également les arrestations “arbitraires” opérées après les événements du 31 janvier au 1er février ainsi que le mutisme des médias locaux. «C’est pourquoi le Congd/Matadi recommande à l’autorité publique de présenter officiellement des excuses à la population du Bas-Congo de veiller au respect des droits de l’homme, de prendre ses responsabilités pour éviter que pareille situation ne revienne, de dédommager toutes les familles des victimes civiles, policières et militaires et de libérer sans délais les personnes arrêtées»
Le Cnongd demande que les personnes mortes au cours de ces événements soient enterrées avec dignité en présence de leurs membres de famille. Enfin, il exige une enquête indépendante en vue d’établir les responsabilités à tous les niveaux.