Plus de 2 100 cas sont déjà enregistrés cette année contre environ 1 900 en 2006, selon le bureau de la coordination Lèpre et Tuberculose dans ce district de la Province Orientale, rapporte radiookapi.net
D’après le docteur Jean Marie Mupapa, coordonnateur de programme de lutte contre la tuberculose en Ituri, cette progression est due à plusieurs facteurs : « Le problème spécifique de l’Ituri, c’est la pauvreté, la promiscuité engendrée par les conflits armés qui ont fait que les gens soient entassés dans des endroits très confinés. Et c’est très favorable pour la transmission de la tuberculose.»
Ce qui fait défaut, selon le médecin, c’est les médicaments pour la prise en charge correcte de tous ces malades : « L’effort de dépister est là, les infirmiers exécutent un bon travail mais nous avons été surpris par une rupture de stocks des médicaments qui a fait que notre effort a été momentanément interrompu.»
Pour l’instant, il faut d’abord étendre la couverture de programme au niveau de l’ensemble de district de l’Ituri, atteindre les poches, les recoins qui n’étaient pas couverts, souligne le docteur Mupapa.








