Les autorités militaires des FARDC et leurs homologues ougandais de l’UPDF, se sont engagées à pacifier leurs rapports sur la gestion des limites frontalières entre leurs pays respectifs sur le Lac Albert, rapporte radiookapi.net
Les deux parties se sont réunies à ce sujet lundi à Rukwanzi, village situé à 2 heures de navigation de Kasenyi sur le lac. Elles ont évoqué entre autres, les échanges des tirs qu’il y a eu entre elles vendredi dernier et au cours desquels, un soldat congolais a perdu la vie, ainsi que la situation de 4 militaires ougandais capturés par les FARDC sur le territoire congolais il y a une semaine. Ces derniers étaient accusés d’avoir violé la frontière de la RDC.
Après les explications des uns et des autres, les deux parties ont pris l’engagement d’éviter à l’avenir des incidents de ce genre à la frontière commune, selon le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le général André Kinkela. A l’occasion, les quatre éléments ougandais capturés ont été rendus à l’UPDF, a ajouté l’officier congolais.
« Les deux parties doivent être en contact permanent et collaborer étroitement en vue de régler pacifiquement tout problème éventuel qui pourrait surgir, au lieu de recourir à la force des armes », a poursuivi le général André Kinkela.
De son côté, le représentant de l’armée ougandaise à la rencontre de RuKwanzi, le général Hudson Mukasa, a attribué les incidents enregistrés ces derniers temps entre les deux parties au tracé frontalier, tel que fixé par les anciennes puissances coloniales. « Nous espérons que les responsables politiques de deux gouvernements en parleront et trouveront solution », a lancé l’officier ougandais, avant d’indiquer que les deux parties se sont engagées notamment à réglementer les mouvements de leurs troupes sur le lac Albert.
