Le séminaire atelier de l’Agence des régulateurs de télécommunications de l’Afrique Centrale s’est clôturé vendredi à Kinshasa. Au centre des débats, le problème de gestion et débordement des fréquences, source des conflits entre pays frontaliers, rapporte radiookapi.net
Des conflits naissent entre pays frontalier du fait de la propagation non contrôlée des ondes électromagnétiques. Ce qui engendre ainsi des couvertures non conformes entre états voisins.
Le directeur général de l’Agence chargée de la régulation des télécommunications, Valérie Sayi, explique le cas des deux pays ayant les capitales les plus proches au monde, le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. « Nous avons considéré un certain nombre de cas d’étude dont celui de la RDC et du Congo Brazzaville où, effectivement, certains opérateurs opèrent de part et d’autre. C’est dû au problème des fréquences. Encore une fois, les fréquences son capricieuses. Même si vous essayer de rayonner à 1 kilomètre, pour une raison ou une autre, il peut aller jusqu’à 10 ou 15 kilomètres. Et cela, parfois indépendamment des opérateurs. Pour cela, il faut qu’on s’organise pour coordonner les activités techniques de telles manières qu’on retrouve moins ce genre de litiges dues aux interférences de fréquences et aux interférences de type économique. »