Depuis l’ouverture de différents points de désarmement en Ituri le 4 août dernier, 981 ex combattants dont 162 filles se sont rendus avec leurs armes, rapporte radiookapi.net
Selon les anciens leaders des groupes armés, la plupart de leurs combattants sont renvoyés de sites parce qu’ils ne présentent pas d’armes. Le FRPI de Cobra Matata exige l’octroi de grade à une vingtaine d’officiers. Ce mouvement déplore l’arrestation de Kakado, leur chef spirituel par les FARDC. Selon l’officier de liaison de ce mouvement, cette situation décourage beaucoup d’ex combattants de FRPI. Ceux-ci redoutent d’être arrêtés comme leur chef spirituel.
Quant au FNI de Peter Karim, son officier de liaison regrette que les membres dissidents de ce mouvement refusent de rejoindre le processus de désarmement en cours.
Pour sa part, le chargé des opérations de désarmement du PNUD à Bunia regrette le non respect des engagements pris par les anciens dirigeants de ces groupes armés. Face à cette situation, l’unité d’exécution du PNDDR recommande au ministère de la Défense de nommer les officiers de FRPI et d’intégrer les ex commandants qui ne disposent pas d’armes et dont les noms ne figurent pas sur les listes de groupes armés visés.
