Ces statistiques sont données par le Fonds des Nations Unies pour la population, Fnuap/Bas Congo. Le docteur Jackie Bapura Sankoro les a révélées à l’occasion de la clôture des activités du mois de la femme. Pour elle, ce taux est faible à cause de la non dénonciation des cas due aux us et coutumes, rapporte radiookapi.net
Dr Banpura Sankoro : « A l’ouest, les violences sexuelles sont liées aux genres, c’est à dire la place que l’homme accorde à la femme, la manière dont la communauté voit a femme. C’est ça la cause principale des violences sexuelles. Elles sont liées aussi à la non dénonciation des cas, parce qu’on veut conserver les us et coutumes, parce qu’on ne veut pas que la fille ne trouve pas de mariage plus tard, quand elle sera grande, parce qu’on ne veut pas la réputation ou l’honneur de la famille soit souillée. Dans nos enquêtes depuis 2002 jusqu’en ce moment, nous avons recensé 1.736 cas. Ce faible taux ne signifie pas que les violences ne se commettent pas. C’est plutôt lié à cette non dénonciation des cas et à la conservation de la culture qui ne veut pas à ce que l’honneur de la fille, ou de la famille, soit souillé. »