Ces personnes installées à la cité canadienne, sur la rive droite de la Tshopo, ont commencé à retourner au Soudan depuis janvier dernier. Elles se disent déçues des promesses du gouvernement congolais concernant leur réintégration au pays. D’après le chef de cette cité,ces personnes constituent presque la moitié des congolais retournés du Soudan, rapporte radiookapi.net
Pour Boniface Motili, sa localité se vide des jeunes et adultes en âge de travailler. Seuls les personnes âgées et les enfants en bas âge constituent sa population actuelle.
Selon certains retournés, le gouvernement n’a pas tenu sa promesse sur notamment la construction d’un centre de santé, et d’une école pour leurs enfants. L’autorité provinciale a ravi les terres arrables qui leur ont été distribuées, au profit des particuliers chassés du stade.
D’après un responsable de la division des Affaires sociales, le manque de financement d’activités génératrices de recettes est aussi la cause de ce départ. Charlotte Malopi lance un appel à l’autorité pour le financement de la cellule d’assistance et de la promotion de l’individu en faveur de ces retournés pour remédier à cette situation : « Nous avons une cellule qui s’occupe de l’assistance et de la promotion de l’individu. Si l’Etat pouvait doter ce service de la subvention nécessaire pour appuiyer nos interventions, cela arrangerait le problème. Mais jusque là, le service des Affaires sociales est considéré comme un sous service, par rapport à ces besoins de reclassement social des personnes qui retournent et qui sont victimes des guerres ou des calamité. »rnD’autres adultes ont promis de quitter la cité en fin juillet.
