C’est le Bureau international catholique pour l’enfance, BICE, qui donne ces statistiques. Ce nombre représente une hausse de plus de 105% par rapport à la même période de 2007. Les victimes sont des filles de moins de 18 ans. Le BICE se dit inquiet de l’arrêt de l’appui de l’Unicef, aux centres de santé ciblés, en kits de prise en charge des victimes, rapporte radiookapi.net
Il y a, au total, 153 victimes à ce jour. Selon la chargée des filles abusées au BICE, cette année a une particularité. La majorité des victimes, âgées de 13 à 17 ans, sont enceintes de leurs bourreaux. Jemima Tshiala ajoute que ces grossesses sont à risque, pour la plupart, et mettent la vie de porteuses en danger.
Le BICE justifie cette hausse de nombre de cas de violences sexuelles par la prise de conscience des victimes et de leur famille pour dénoncer ces actes. Contrairement aux zones en conflits, les auteurs de ces viols au Kasaï occidental sont de civils et en majorités les voisins et les parentés aux victimes, affirme le BICE.
Pendant que le nombre de cas de violences sexuelles prennent de l’ascenseur au Kasaï Occidental, l’Unicef arrête son appui aux centres de santé ciblés, en kit de prévention post exposition, s’inquiète le BICE. Ce kit a pour avantage de prévenir les affections comme le VIH et les grossesses pendant les 72 heures qui suivent le viol.
De leur coté, les responsable de l’Unicef parlent de l’épuisement du stock et demandent d’attendre le prochain financement.
