Le groupe des Forces républicaines fédéralistes, un groupe armé du Sud-Kivu, s’indigne de l’arrestation d’un de ses officiers par les FARDC. Cette arrestation a eu lieu à la frontière entre la RDC et le Burundi la semaine dernière. Les FARDC accusent cet élément FRF d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Accusations que rejette le camp adverse, indique radiookapi.net
Selon le porte-parole des forces républicaines fédéralistes, groupe armé du Sud-Kivu signataire de l’acte d’engagement de Goma, leur élément serait arrêté injustement. Lewis Rukema précise que leur élément a été arrêté par les services de renseignements le 9 décembre à Uvira au motif qu’il était un infiltré. Selon la même source, l’officier incriminé revenait des soins médicaux de Kampala via Bujumbura. En conclusion, le porte-parole des FRF se dit étonné de constater que cette arrestation se produit pendant que les négociations de retour à la paix sont en cours à travers le programme Amani.
Du côté de la 10e région militaire, on estime que le fait d’appartenir à un groupe armé n’assure pas l’impunité. Le porte-parole militaire au Sud-Kivu accuse cet élément FRF d’avoir voulu troubler l’ordre public et attenter à la sécurité de l’Etat, car ses allées et venues à la frontière ne sont pas répertoriées. Des enquêtes sont en cours. Il n’a pas précisé si l’incriminé se trouve toujours à Uvira ou s’il serait déjà transféré aux services des renseignements militaires à Bukavu.
