Ces creuseurs artisanaux retournent dans les carrières et mines qu’ils avaient quittées il y a deux mois suite à la chute sensible du prix des minerais sur le marché international. Les syndicats des creuseurs artisanaux se réjouissent de la reprise des activités qui se traduit par la réouverture des dépôts d’achats, constate radiookapi.net
À Kolwezi, ville minière située à 300 kilomètres de Lubumbashi, l’engouement est visible surtout dans les carrières Gécamines, Kawama et Kisangala. C’est là que lon trouve les minerais à forte teneur. Les rangs des creuseurs habituels sont gonflés par les anciens agents des entreprises minières réduits au chômage par la faillite de leurs entreprises.
C’est surtout le cobalt et le cuivre qui sont recherchés. Alors qu’avant le déclenchement de la crise financière, le kilo se vendait à 200 FC (0,35 USD), le même kilo se vend aujourd’hui à 3000 FC (4,35 USD). À Lubumbashi par contre, les activités sont encore au point mort, annoncent les responsables du syndicat des creuseurs et des exploitants artisanaux.
Kambove, à 30 kilomètres de la ville de Likasi, reçoit aussi du monde, surtout dans la carrière appelée Laverie. Là, l’artisanat a pris une autre forme : la recherche de l’or. Ce qui fait le bonheur des tenanciers des maisons d’hébergement. Leurs taux d’occupation affiche les 100% avec des gens venus de Lubumbashi, de Likasi ainsi que d’autres provinces, tous à la recherche du précieux métal.