La communauté internationale prête à aider la RDC à stabiliser et à reconstruire les zones post-conflits

Protection des élèves par les Casques bleus à Pinga

Protection des élèves par les Casques bleus à Pinga

Le premier ministre a présenté, mardi à la primature, le programme de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés. A l’occasion, Adolphe Muzito a dit qu’il attend beaucoup de la communauté internationale pour la mise en œuvre de ce plan. En réponse, le patron de la Monuc appelle le gouvernement à éviter de créer de nouvelles structures lourdes, l’invitant plutôt à utiliser celles qui existent déjà, et à donner à la population les dividendes qu’elle attend, rapporte radiookapi.net

Le nouveau plan de stabilisation et de reconstruction des zones post-conflits a été présenté mardi à la primature devant les Ambassadeurs, chefs des missions diplomatiques et représentants des institutions multilatérales à pied d’œuvre en RDC. Il englobe autant les aspects sécuritaire et humanitaire que économique. Selon Adolphe Muzito, le Congo compte beaucoup sur la communauté internationale pour la réalisation de ce plan.

En réponse à cette dernière requête, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC a salué la mise sur pied de ce plan.
Alan Doss insiste aussi sur l’urgence de la situation : « Nous avons tous salué l’initiative de mettre en place ce plan, tout en reconnaissant qu’il faut aller de l’avant d’une façon urgente. Il y a beaucoup à faire. Nous sommes tous engagés dans la réalisation du plan. Notre souhait est qu’une équipe soit mise en place avec des structures existantes, sans créer encore, bien sûr, des structures lourdes. Et surtout, arriver à livrer des dividendes, la paix, le plus rapidement possible aux populations concernées. »

Alan Doss rappelle que chaque partie doit assumer ses responsabilités : « Chaque partenaire doit prendre ses propres dispositions. Mais, en général, on était tous d’accord de travailler avec le premier ministre, le comité de pilotage. Nous allons finir maintenant les chiffres pour voir ce qui sera le plus urgent, et examiner l’opportunité de créer un fonds de stabilisation pour qu’on puisse mieux coordonner nos efforts. »