HCR : près de 2 millions de réfugiés en RDC contre 200 mille réfugiés congolais à l’étranger

Femmes et enfants refugiés dans un camp de la Monuc

Femmes et enfants refugiés dans un camp de la Monuc

Le monde célèbre ce 20 juin, comme chaque année, la Journée du réfugié, et sous le thème « Des vrais problèmes pour des personnes réelles ». A ce jour, la République Démocratique du Congo accueille sur son territoire près de 2 millions de réfugiés, venus pour la majorité, des pays limitrophes, contre plus de 200 mille Congolais qui sont allés, eux aussi, trouver refuge dans ces mêmes pays, rapporte radiookapi.net

A l’occasion de cette journée, le Haut Commissariat des nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le gouvernement congolais ont organisé vendredi, à Kinshasa, une cérémonie officielle. Celle-ci a permis au Comité de réfugiés urbain de la capitale congolaise d’épingler les difficultés auxquelles ses membres sont confrontés dans leur vécu quotidien. Au nombre de ces difficultés relevées aussi bien dans le discours de circonstance que dans une pièce de théâtre et des chants, figurent le manque d’accès aux soins médicaux et à l’éducation, les difficultés de logement, l’insécurité et surtout la non délivrance d’une carte d’identité pour les réfugiés. Cette organisation a ainsi sollicité l’intervention du gouvernement congolais et du HCR pour aider les réfugiés à retourner calmement dans leurs pays d’origine.

De son côté, le HCR a reconnu n’offrir aux réfugiés que des moyens modestes, tout en soulignant que la grande difficulté reste la sécurité des humanitaires dans les zones de conflit. Toutefois, le représentant régional de cet organisme onusien en RDC a tenu à rassurer les réfugiés. Avec le gouvernement, ils négocient, a-t-il fait savoir, leur retour dans leurs pays respectifs. Dans le même ordre d’idées, le vice-ministre de l’Intérieur a encouragé les réfugiés à remplir les formalités devant leur faciliter le retour au bercail. A ceux qui ne peuvent pas retourner pour une raison spécifique, ils devront carrément se prendre en charge, a-t-il dit.