Il n’y a plus de nuages dans le ciel des relations entre le HCR et les déplacés qui vivent encore dans les camps de Kibati I et KIbati II, près de Goma. Après l’incident qui s’est produit mercredi le 29 juillet dernier, le comité de déplacés de ces deux sites, estimés à plus de 3 000, a présenté des excuses au HCR, rapporte radiookapi.net
Ce jour là en effet, vers 11h locales, les déplacés de Kibati I, en colère, ont attaqué frontalement quatre membres de du HCR et de l’UNOPS venus distribuer des attestations d’usage à 500 familles qui avaient décidé de retourner volontairement dans leurs villages. Trois de ces agents ont été séquestrés, enfermés dans le bureau de réception du HCR du camp, et le quatrième a été pourchassé par les agresseurs. Il a trouvé son salut dans un commissariat de la police où il s’est réfugié.
Vingt-quatre heures plus tard, soit le jeudi 30 juillet, le comité de déplacés est allé présenter ses excuses auprès du HCR. Ce qui a permis la détente dans les relations entre els deux parties après la tension de mercredi. Et du coup, le processus de consolidation de ces deux camps est relancé. Ce processus comprend la désaffectation du camp Kibati I suivie de la relocalisation de ses pensionnaires qui le souhaiteraient vers Kibati II, à trois kilomètres de là, ainsi que le retour volontaire d’autres déplacés qui le souhaitent aussi dans leurs villages d’origine, sur l’axe déjà sécurisé de Rutshuru. Ceux qui souhaiteraient rester ou demeurer dans le camp Kibati 1, insiste le HCR, ne pourront compter sur une assistance humanitaire.